Au
départ de la D48, le chemin s’éloigne dans une campagne ensoleillée,
contrairement aux prévisions météo. Un chevreuil au milieu de la prairie
m’observe un moment avant de prendre la fuite. A l’entrée d’un bois de pin, le
parcours s’abaisse vers le moulin de Guelit. Un second chevreuil se réfugie
dans les bosquets. A hauteur des ruines du moulin, je franchis le ruisseau de
la Roche par un gué seulement formé de branchages dans l’eau. Le sentier
remonte sous bois et atteint une zone de débardage dans une propriété privée.
Il n’y a plus de balisage et j’éprouve quelques difficultés à m’orienter. Après
un raidillon malaisé dû aux dégâts causés par les engins, je quitte la
propriété privée, et le balisage réapparaît.
Dans
les pâtures, beaucoup de veaux parmi les troupeaux d’aubracs et de limousines.
Je rejoins une route départementale qui mène au passage à niveau de
Combechalde, ancienne gare de Ruynes-en-Margeride. Il est 11h, Viviane y est
stationnée. Nous passons le reste de la matinée dans le camping-car avant d’y
prendre le repas.
Je
me remets en route assez rapidement, craignant l’arrivée de la pluie.
Traversant la voie ferrée, je rencontre un groupe de randonneurs en train de
pique-niquer. C’est alors que les premières gouttes commencent à tomber. Viviane
m’appelle d’ailleurs sur mon portable pour savoir ce que je compte faire. Mais,
oui, je vais poursuivre ma randonnée quoiqu’il en soit. Ce sera sous une
alternance d’averses et de soleil…
Petites
routes, pistes et chemins qui mènent à une route départementale assez
fréquentée. Je traverse sur un pont l’autoroute A75. Plus loin, je retrouve un
chemin qui rejoint Saint-Michel.
Après
le village, un sentier herbeux non débroussaillé, puis forestier, dévale vers
le ruisseau de Viadeyres, tout en bas. En face, là-haut, le village de
Saint-Georges, perché sur une falaise… Donc, il va falloir remonter !
Effectivement, la dénivellation est brève mais rude, parmi les pierrailles où
les bâtons ne sont pas inutiles pour se stabiliser. Et je débouche là-haut sur
la place de Saint-Georges.
Après
l’église, je poursuis par un chemin vers La Valette. J’aperçois le Ducato. Nous
sommes à l’entrée de Saint-Flour que
nous gagnons ensemble par la route.
Forteresse
accrochée dans un site rude au rebord d’une coulée sombre, la ville dégage une
vision un peu mystérieuse. Les deux tours carrées de sa cathédrale se détachent
au-dessus des rochers, dominant de plus de cent mètres la ville basse et la
rivière de l’Ander.
A plus de deux kilomètres de la ville, nous rejoignons le camping
municipal de Saint-Flour. D’abord peu nombreux, les camping-cars viennent
s’installer les uns après les autres…
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