mercredi 6 octobre 2021

Vendredi 15 septembre 2017 : Route D48 – Saint-Flour.

Au départ de la D48, le chemin s’éloigne dans une campagne ensoleillée, contrairement aux prévisions météo. Un chevreuil au milieu de la prairie m’observe un moment avant de prendre la fuite. A l’entrée d’un bois de pin, le parcours s’abaisse vers le moulin de Guelit. Un second chevreuil se réfugie dans les bosquets. A hauteur des ruines du moulin, je franchis le ruisseau de la Roche par un gué seulement formé de branchages dans l’eau. Le sentier remonte sous bois et atteint une zone de débardage dans une propriété privée. Il n’y a plus de balisage et j’éprouve quelques difficultés à m’orienter. Après un raidillon malaisé dû aux dégâts causés par les engins, je quitte la propriété privée, et le balisage réapparaît.
Dans les pâtures, beaucoup de veaux parmi les troupeaux d’aubracs et de limousines. Je rejoins une route départementale qui mène au passage à niveau de Combechalde, ancienne gare de Ruynes-en-Margeride. Il est 11h, Viviane y est stationnée. Nous passons le reste de la matinée dans le camping-car avant d’y prendre le repas.

Je me remets en route assez rapidement, craignant l’arrivée de la pluie. Traversant la voie ferrée, je rencontre un groupe de randonneurs en train de pique-niquer. C’est alors que les premières gouttes commencent à tomber. Viviane m’appelle d’ailleurs sur mon portable pour savoir ce que je compte faire. Mais, oui, je vais poursuivre ma randonnée quoiqu’il en soit. Ce sera sous une alternance d’averses et de soleil…
Petites routes, pistes et chemins qui mènent à une route départementale assez fréquentée. Je traverse sur un pont l’autoroute A75. Plus loin, je retrouve un chemin qui rejoint Saint-Michel.
Après le village, un sentier herbeux non débroussaillé, puis forestier, dévale vers le ruisseau de Viadeyres, tout en bas. En face, là-haut, le village de Saint-Georges, perché sur une falaise… Donc, il va falloir remonter ! Effectivement, la dénivellation est brève mais rude, parmi les pierrailles où les bâtons ne sont pas inutiles pour se stabiliser. Et je débouche là-haut sur la place de Saint-Georges.
Après l’église, je poursuis par un chemin vers La Valette. J’aperçois le Ducato. Nous sommes à l’entrée de Saint-Flour que nous gagnons ensemble par la route.
Forteresse accrochée dans un site rude au rebord d’une coulée sombre, la ville dégage une vision un peu mystérieuse. Les deux tours carrées de sa cathédrale se détachent au-dessus des rochers, dominant de plus de cent mètres la ville basse et la rivière de l’Ander.


A plus de deux kilomètres de la ville, nous rejoignons le camping municipal de Saint-Flour. D’abord peu nombreux, les camping-cars viennent s’installer les uns après les autres…

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