Je
débute assez tard aujourd’hui.
Vers
10h, Viviane et moi franchissons à pied le pont sur le Rhône pour entrer à Pont-Saint-Esprit, dans le département
du Gard. Constitué de 25 arches, le pont mesure un kilomètre de long. Sa première pierre a été posée en 1265. Il a
fait la fortune de la ville par le paiement de l’octroi y afférant.
Laissant
Viviane retourner au fourgon, je traverse la ville, carrefour stratégique de
trois régions : Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte
d’Azur.
A
peine sorti de la ville, j’ai droit au concert enjoué d’un rossignol perché au
cœur d’un chêne. Je poursuis mon cheminement au travers d’une plaine cultivée
pour gagner la cave coopérative de St-Paulet-de-Caisson où je retrouve Viviane,
à la jonction du GR 4 et du GR 42.
Le
vent a cessé, la chaleur s’installe. Lorsque je reprends mon parcours, je
côtoie à nouveau les vignes de Côtes du Rhône, cette fois de la rive droite. Je
passe un ruisseau à gué sur des troncs d’arbres couchés dans le courant. Les
trilles des rossignols dominent les chants des autres oiseaux.
Le
GR 4 et le GR 42 (que j’avais parcouru en sens inverse en 2014) atteignent
Saint-Julien-de-Peyrolas. Perché, à environ 90 m d'altitude, sur un piton
rocheux, ce petit village du haut Gard rhodanien conserve son aspect fortifié
du XIIe siècle. Il subsiste encore des remparts et deux tours
d’angle intérieures. Le sentier dévale la butte, franchit une route fréquentée,
traverse un ruisseau à gué puis atteint le pont sur l’Ardèche. Les deux GR se
séparent. Le GR 42 traverse la rivière
et pénètre à Saint-Martin-d’Ardèche, sur la rive gauche. Le GR 4, lui, longe la
rive droite jusqu’à Aiguèze,
pittoresque village en à-pic sur les gorges de l’Ardèche. Vues somptueuses sur
la rivière et le bourg fortifié.
Je me mets en quête de Viviane. Les parkings sont bondés. Pas question de rester sur l’un d’entre eux pour la nuit.
Je
débouche sur la place centrale du village, envahie de touristes en ce pont de
l’Ascension. Je visite l’église restaurée au joli mobilier baroque.
Je me mets en quête de Viviane. Les parkings sont bondés. Pas question de rester sur l’un d’entre eux pour la nuit.
A
15h45, nous nous installons au camping Les Cigales, indiqué par le topoguide et
le GdR. Etrangement, il n’y a personne, excepté un groupe de motards dans un
mobil-home. Nous prendrons notre premier repas dehors, sortant la table de
camping sous un micocoulier et un mûrier. Dans la soirée, nous jouons au rummikub
ainsi qu’habituellement. A la tombée de la nuit, les chauves-souris prennent
leur envol, le rossignol entame son tour de chant.
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