mercredi 6 octobre 2021

Jeudi 5 mai 2016 : Pont-Saint-Esprit – Aiguèze.

Je débute assez tard aujourd’hui.
Vers 10h, Viviane et moi franchissons à pied le pont sur le Rhône pour entrer à Pont-Saint-Esprit, dans le département du Gard. Constitué de 25 arches, le pont mesure un kilomètre de long. Sa première pierre a été posée en 1265. Il a fait la fortune de la ville par le paiement de l’octroi y afférant.




Laissant Viviane retourner au fourgon, je traverse la ville, carrefour stratégique de trois régions : Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
A peine sorti de la ville, j’ai droit au concert enjoué d’un rossignol perché au cœur d’un chêne. Je poursuis mon cheminement au travers d’une plaine cultivée pour gagner la cave coopérative de St-Paulet-de-Caisson où je retrouve Viviane, à la jonction du GR 4 et du GR 42.

Le vent a cessé, la chaleur s’installe. Lorsque je reprends mon parcours, je côtoie à nouveau les vignes de Côtes du Rhône, cette fois de la rive droite. Je passe un ruisseau à gué sur des troncs d’arbres couchés dans le courant. Les trilles des rossignols dominent les chants des autres oiseaux.
Le GR 4 et le GR 42 (que j’avais parcouru en sens inverse en 2014) atteignent Saint-Julien-de-Peyrolas. Perché, à environ 90 m d'altitude, sur un piton rocheux, ce petit village du haut Gard rhodanien conserve son aspect fortifié du XIIe siècle. Il subsiste encore des remparts et deux tours d’angle intérieures. Le sentier dévale la butte, franchit une route fréquentée, traverse un ruisseau à gué puis atteint le pont sur l’Ardèche. Les deux GR se séparent. Le GR 42  traverse la rivière et pénètre à Saint-Martin-d’Ardèche, sur la rive gauche. Le GR 4, lui, longe la rive droite jusqu’à Aiguèze, pittoresque village en à-pic sur les gorges de l’Ardèche. Vues somptueuses sur la rivière et le bourg fortifié.















Je débouche sur la place centrale du village, envahie de touristes en ce pont de l’Ascension. Je visite l’église restaurée au joli mobilier baroque.


Je me mets en quête de Viviane. Les parkings sont bondés. Pas question de rester sur l’un d’entre eux pour la nuit.

A 15h45, nous nous installons au camping Les Cigales, indiqué par le topoguide et le GdR. Etrangement, il n’y a personne, excepté un groupe de motards dans un mobil-home. Nous prendrons notre premier repas dehors, sortant la table de camping sous un micocoulier et un mûrier. Dans la soirée, nous jouons au rummikub ainsi qu’habituellement. A la tombée de la nuit, les chauves-souris prennent leur envol, le rossignol entame son tour de chant.

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