De
retour à Gréolières, je commence à marcher à 10h40 sous un chaud soleil.
J’atteins
rapidement les ruines de l’ancien village. Là, une éco-guide du parc naturel
régional des Préalpes d’Azur attend les randonneurs pour les informer de la
présence de troupeaux en montagne et donner quelques conseils sur le
comportement à observer face aux chiens patous.
Le
GR 4 s’élève en un sentier en zigzag jusqu’aux barres du Cheiron. Plus il
grimpe, plus en contrebas le village s’éloigne, et la vue s’élargit. Un aigle royal plane.
Après
avoir franchi les barres, la vue sur la vallée disparaît. Je passe une première
crête pour cheminer dans un univers de rocailles et de bosquets.
Je
fais une halte pour manger, assis sur un rocher. Passe un vététiste, un peu
incongru dans ce parcours accidenté.
Par
la suite, j’arrive au pas de Coutellade
(1500 m ).
Un peu plus loin, j’atteins un domaine de ski nordique. Pour éviter les conflits d’usage avec les skieurs et préserver la
qualité des pistes de ski, un arrêté municipal impose aux randonneurs
l’utilisation d’une déviation hivernale. Bien que nous ne soyons plus en
période d’enneigement, l’accès de l’itinéraire normal est toujours barré par
des câbles. Un oubli, sans doute ! J’emprunte donc le balisage temporaire
de la déviation hivernale qui passe
entre les domaines de ski alpin et de ski nordique. Passage plus long et plus
scabreux.
Le
parcours gagne la station de Gréolières-les-Neiges
puis rejoint la route départementale qui y mène, à l’intersection de l’itinéraire
d’été où est stationnée Viviane (1428
m ). En fait, j’aurais tout aussi bien pu emprunter
l’itinéraire ordinaire, car dans le sens inverse rien n’interdit le passage…
Il
est 14h30. Nous allons passer le reste
de l’après-midi et la nuit sur place, un espace gravillonné en bord de route.
Le temps se couvre et bientôt l’orage éclate. On occupe le temps en
lecture et jeux de société.
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