A partir de La Palud, ça monte ! Le sentier s’élève le long d’un
talweg ; les lacets traversent une piste forestière, suivent une restanque
et grimpent vers la montagne de Barbin qui domine les gorges.
Passage
à un petit col à 1360 m
et cheminement à flanc de montagne.
Je
contourne une bergerie en ruine, le jas de Barbin. Une pancarte rappelle que
les éleveurs utilisent des chiens patous pour garder les troupeaux.
Je
commence à avoir faim. Dans une pinède aérée parsemée de rocailles calcaires,
je m’assois sur une souche pour le casse-croûte. Quelques fourmis viennent s’en
mêler…
Le
chemin se poursuit dans la pinède : occasion de se rendre compte de
l’impact des chenilles processionnaires du pin. Plus il y a de monocultures, plus l’atteinte aux arbres est importante.
Dans une forêt mixte aux essences variées, les dégâts sont moindres.
Le
sentier de grande randonnée atteint le col de Plein Voir (1200 m ). Il continue sur la
crête jusqu’au col de l’Âne, étroite arête avec une vue étendue, notamment sur
le lac de Sainte-Croix.
Un
groupe de randonneurs alsaciens me rattrape dans une montée sauvage vers la
crête de l’Ourbès. Occasion de discuter des sentiers du Club vosgien que je
parcourais à l’époque où nous habitions en Alsace.
Plongée
abrupte dans des barres rocheuses jusqu’à rejoindre la route des gorges. Le raffut
des motards, qui prennent les gorges du Verdon pour un terrain de jeu,
s’amplifie au cours de la
descente. Je retrouve Viviane au bord de la D957, à l’entrée de Moustier-Ste-Marie. Circulation
infernale de Pentecôte.
Nous
empruntons le GR avec le fourgon pour
nous installer vers 16h dans une aire naturelle de camping, à proximité
du parcours : un sympathique espace calme chez des paysans. Ils ne vendent
pas de cerises, mais on peut se servir...
Dans
la soirée, nous faisons une petite balade tous les deux aux alentours.
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